mardi 4 juillet 2017

Compte rendu de «Mémoire illimitée » de Kevin Horsley (sixième partie), Etre, au présent.



Même Bruce Lee le dit.

Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu croisé de deux livres qui sont pour moi les meilleurs des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien et Mémoire illimitée de Kevin Horsley.

Aujourd’hui, je vais traiter de Mémoire illimitée de Kevin Horsley, et résumer le début de son chapitre 4: « Être, au présent». Cet article est la suite de celui-ci.

« Concentrez-vous tout entier sur la tâche à accomplir. Les rayons du soleil ne brûlent pas à moins d'être réunis en un faisceau. »
Alexander Graham Bell

« Puisque, comme tout le monde, vous avez le pouvoir de réfléchir à votre façon de penser, vous pouvez vous concentrer à améliorer tout domaine de votre vie ; il vous revient de choisir ce qui occupera votre temps. Vous pouvez donc continuer de laisser votre environnement vous distraire ou décider immédiatement de concentrer votre attention.

Selon bon nombre de gens, une concentration formidable serait un état magique, réservé aux personnes chanceuses qui en ont été dotées. Êtes-vous d'accord, par exemple, avec l'énoncé selon lequel nous naissons tous avec des biceps musclés ? Bien sûr que non ! Nous savons que la musculation des biceps exige beaucoup d'heures d'entraînement dans un gymnase. Alors, pourquoi les gens perçoivent-ils l'attention comme une chose que l'on a ou que l'on n'a pas ? Dans la vie, tout exige qu'on s'y exerce, y compris la concentration.

En fait, la concentration est constituée de nombreux petits choix, constamment mis en pratique. La recherche sur le cerveau révèle qu'il se transforme chaque fois que nous apprenons quelque chose de nouveau. Si les gens qui limitent leur degré d'attention croient encore que le cerveau ne peut changer, nous savons que la concentration peut et devrait être améliorée. Vous avez tout le nécessaire pour vous rendre maître de votre cerveau habitué à passer d'une chose à l'autre.

Voici, au quotidien, comment la personne moyenne exerce son attention. Elle se réveille agitée, habituellement au son d'une musique forte ou d'un réveil bruyant, et elle s'empresse d'écouter ses messages sur son téléphone mobile, pour savoir si quelqu'un a souffert de son absence. Ensuite, elle bondit hors du lit et saute dans la douche, où elle pense à une centaine de choses dont elle doit se soucier ou qu'elle doit faire. Malheureusement, elle ne s'est pas accordé suffisamment de temps pour se préparer, si bien qu'elle ne peut avaler qu'un peu de nourriture pas très saine et faire le plein de café. Elle se glisse derrière le volant, allume la radio, effectue des appels ou essaie même de rédiger des textos en pleine circulation. Coincée dans une circulation dense, elle se met en colère et s'emporte. La circulation, on n'y peut rien, mais cette personne pense qu'il ne devrait pas en être ainsi. En fait, nous nous faisons du souci et nous nous concentrons sur un million de choses qui peuvent toutes attendre le moment opportun, mais nous permettons à notre attention d'être éparpillée.

Imaginez que votre attention soit un athlète olympique. Pourrait-elle être compétitive ? Notre attention et notre concentration sont faibles parce que nous ne les entraînons pas. Dans notre tête, nous passons constamment d'une chaîne à l'autre, sans nous arrêter bien longtemps à une en particulier. Pour dire vrai, nous prêtons une attention timide à presque tout ce que nous faisons. Nous entretenons l'illusion d'être actif et nous pensons qu'affairement est synonyme de bonne gestion. En fait, l'affairement ne constitue parfois que de la procrastination déguisée. La personne affairée peut se penser plus productive, mais à la fin de la journée, elle réalise qu'elle n'a rien fait qui en a valu la peine. Nous entraînons notre esprit à ne prêter qu'une attention partielle à tout et, par conséquent, notre attention se fragmente.

L'entraînement de la concentration n'est pas vraiment difficile. Il suffit d'apprendre à vivre plus paisiblement et d'attendre le moment propice pour tout. Vous devez apprendre à vivre au moment présent. Vous êtes au travail ? Soyez-y ! Vous êtes à la maison ? Soyez-y ! Tel que le dit Pythagore : « Apprenez à faire le silence en vous. Laissez votre esprit apaisé écouter ce qui l'entoure et l'absorber.»

Nous remplissons notre esprit de conflits de toutes sortes, ce qui nous fait éviter le moment présent. L'altercation du matin avec un membre de votre famille vous a-t-elle rendu incapable de vous concentrer, une fois arrivé au bureau ? L'esprit rempli de conflits s'éparpille dans toutes les directions. Le conflit, c'est le contraire de la concentration.

Lorsque vous êtes paisible, vous jouissez du moment présent et votre esprit devient concentré et puissant comme un rayon laser. Il en est de même de la paix et de la concentration.

Pour éliminer les conflits et avoir un esprit plus paisible, vous devez vous concentrer sur quatre choses.» Je détaillerai ces quatre choses dans un prochain article.
Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de «Mémoire illimitée » de Kevin Horsley (cinquième partie), les cinq croyances fondamentales sur la mémoire que vous pouvez « revêtir » dès maintenant.



Un livre sue le mnémoniste Danois Mark Nissen, devenu « grand maître » en 2010.


Pour faire suite à mes trois articles sur la mnémotechnie sur le site Virtual Magie et à mon étude Introduction au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie, je vais écrire un compte rendu croisé de deux livres qui sont pour moi les meilleurs des ouvrages actuels sur le sujet, Comment développer une mémoire extraordinaire de Dominic O’Brien et Mémoire illimitée de Kevin Horsley.

Aujourd’hui, je vais traiter de Mémoire illimitée de Kevin Horsley, et résumer la fin de son chapitre 3: « Ne croyez jamais un mensonge».

Vos croyances ne sont que les histoires à votre sujet que vous avez acceptées comme véridiques. Il vous suffit de décider de les changer.

Selon Spenser Lord : « Les croyances ne sont pas des tatouages ; elles sont comme des vêtements que l'on peut enfiler et enlever à sa guise.»

Voici donc les cinq croyances fondamentales que vous pouvez « revêtir » dès maintenant :


1.            JE SUIS NÉ AVEC UNE CAPACITÉ DE CONCENTRATION ET UNE MÉMOIRE EXCEPTIONNELLES.

Vous êtes déjà tout ce que vous avez besoin d'être. Maxwell Maltz a dit : « Ne tolérez pas un instant l'idée selon laquelle toute réalisation vous est interdite parce que vous manquez de talents ou d'habiletés. C'est le plus grand des mensonges et une triste excuse.» Vous n'avez besoin de rien de plus. Vous n'avez pas besoin d'un talent particulier ou d'une pilule pour vous procurer une grande concentration ou une excellente mémoire. Vous n'avez besoin que de vouloir apprendre, d'une méthode et d'autodiscipline.


2.            L'AMÉLIORATION DE LA MÉMOIRE, C'EST IMPORTANT.

Les gens qui réussissent croient en l'importance et en la valeur de ce qu'ils font. Animés de cette croyance, ils passent de l'intérêt à l'engagement. Pensez à vivre une semaine durant laquelle vous seriez dépourvu de votre mémoire. Vous ne pourriez rien faire. Tout ce que vous faites, dites ou comprenez, vous le devez à votre mémoire. Elle constitue votre plus importante fonction mentale et, si vous l'améliorez, vous ferez de même de votre vie.


3.            JE JOUIS D'HABILETÉS INCROYABLES MAIS MA MÉMOIRE EST ILLIMITÉE.

Réfléchissez à la quantité d'informations déjà emmagasinées dans votre mémoire (des chiffres, des histoires, des blagues, des expériences de vie, des mots, des noms et des endroits). Et que dire de l'incroyable mémoire nécessaire pour alimenter une conversation'? Vous devez écouter, donner un sens à ce que vous venez d'entendre et chercher une réponse dans votre mémoire. Un tel exploit n'est même pas à la portée de tous les ordinateurs du monde s'ils étaient interconnectés. Dès lors que vous aurez appris les méthodes que je vais vous enseigner dans les prochains articles, vous prendrez conscience de votre incroyable habileté.

4.            ON NE PARLE PAS D'ÉCHEC, MAIS DE RÉTROACTION.

Soyez conscient de votre mémoire quand elle fait bien les choses. Une des meilleures façons de renforcer cette croyance est de vous poser les questions : « Comment ma mémoire me sert-elle ? Comment m'a-t-elle servi aujourd'hui ?» De façon générale, les gens ne se concentrent que sur les moments où la mémoire leur a fait défaut, l'affaiblissant encore plus. Concentrez-vous sur vos forces et changez votre approche, lorsque vous n'obtenez pas la rétroaction ou le résultat souhaité.

5.            JE NE SAIS PAS TOUT

Croire que vous savez tout ce qu'il y a à savoir sur un sujet n'est pas avantageux, parce que cela vous empêche d'apprendre quoi que ce soit de nouveau. Écoutez et intéressez-vous à d'autres points de vue, et embrassez tant le changement que les nouvelles choses. Accueillez l'information, en gardant ouverts tous vos canaux de réception.
Déterminez à l'instant de ne nourrir votre mémoire que de bonnes choses. Adoptez et faites l'essai d'autant de croyances dynamisantes que possible. Utilisez-les : vous verrez que votre vie prendra une nouvelle direction.

AGISSEZ SANS DÉLAI !

1.            Définissez les croyances qui vous limitent.

2.            Remettez-les en question et demandez-vous : « Est-ce que je suis incapable d'améliorer ma concentration et ma mémoire ou est-ce que je refuse d'y accorder du temps ? »

3.            Quelles autres croyances entretenez-vous concernant votre esprit et votre potentiel ?

4.            Mémorisez cette citation de Jim Rohn : « Si vous n'aimez pas l'état actuel des choses, changez-le. Vous n'êtes pas un arbre


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu de « L’intelligence émotionnelle » de Daniel Goleman, deuxième partie, cinq compétences à développer.


Une carte heuristique de l'intelligence émotionnelle proposée par le site Talent différent.


J’ai déjà évoqué dans ce blog 9 choses que les gens émotionnellement intelligents font différemment des autres. Aujourd’hui je vais résumer un extrait important du livre de Daniel Goleman L’intelligence émotionnelle, « Cinq compétences d’intelligence émotionnelle à développer ».

« Nous sommes tous capables d’améliorer notre intelligence émotionnelle. Voici les cinq compétences élémentaires à acquérir :

1) La conscience de soi : être toujours conscient de ses sentiments et utiliser ses penchants instinctifs pour orienter ses décisions. S’évaluer soi-même avec réalisme et posséder une solide confiance en soi.

2) La maîtrise de soi : gérer ses émotions de façon qu’elles facilitent son travail au lieu d’interférer avec lui. Être consciencieux et savoir différer une récompense dans la poursuite d’un objectif. Récupérer rapidement d’une perturbation émotionnelle.

3) La motivation : utiliser ses envies les plus profondes comme une boussole qui guide vers ses objectifs, aide à prendre des initiatives, à optimiser son efficacité et à persévérer malgré déconvenues et frustrations.

4) L’empathie : être à l’unisson des sentiments d’autrui, être capable d’adopter leur point de vue et entretenir des rapports harmonieux avec une grande variété de gens.

5) Les aptitudes humaines : bien maîtriser ses émotions dans ses relations avec autrui, et déchiffrer avec acuité les situations et les réseaux humains. Réagir avec tact. Utiliser ces aptitudes pour persuader, guider, négocier et régler les différends. »


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Pause dans le blog avec Osho et son ouvrage « Le livre des secrets » (treizième partie), Les ruses du mental et comment les déjouer.


Méditation d'anapana-sati.


Osho au départ ne s’appelait pas Osho. Il est né sous le nom de Rajneesh Chandra Mohan Jain. Puis il s’est fait connaître dans les années 70 et 80 en se présentant comme Bhagwan Shree Rajneesh. Il publie en 1974 The book of secrets (Le livre des secrets), un livre au titre mystérieux mais au contenu passionnant. Osho est pour moi un des écrivains qui a le mieux parlé de la spiritualité et de la méditation. Il était mystique mais ne croyait à aucun dieu. Il a fait scandale plusieurs fois, d’abord avec un livre sur la sexualité (Sous la couette, sexualité voie de l’extase), ensuite avec la révélation de sa grande fortune personnelle (il possédait plusieurs voitures de luxe). Il y a plusieurs ouvrages de lui que j’ai beaucoup aimés (par exemple Être en pleine conscience, une présence à la vie et Autobiographie d’un mystique spirituellement incorrect). Cet article est la suite logique de celui-ci.

Je vais donc vous parler du chapitre 4 du Livre des secrets, « Les ruses du mental et comment les déjouer ». Cet article est la suite logique de celui-ci.

Osho parle de la méditation sur la respiration, anapana-sati, ce qui signifie « attention sur le souffle ». Dans la légende, la doctrine du Bouddha lui aurait été révélée après six ans de pratique constante d’anapana-sati.

La question d'Osho est celle-ci : « Comment est-il possible qu'en prenant simplement conscience d'un moment particulier du cycle respiratoire, on puisse atteindre l'illumination ? Comment est-il possible de « s'éveiller » par la simple prise de conscience d'un instant aussi court et momentané ? »

« Voilà une question importante que de nombreuses personnes ont dû se poser. Pour y répondre, il faut d'abord comprendre beaucoup de choses. On pense, en général, que la spiritualité est une réalisation difficile. Mais ce n'est ni une réalisation, ni une tâche difficile. La spiritualité est déjà en vous. Il n'y a rien à ajouter ou à retrancher à votre être. Vous êtes aussi parfait que possible. Vous n'allez pas devenir parfait un jour prochain ; vous n'êtes pas obligé de vous livrer à un travail difficile pour devenir vous-même. Ce n'est pas un voyage d'un point à un autre ; vous n'allez nulle part. Vous êtes déjà là. Ce qu'il vous faut réaliser est déjà réalisé. Réfléchissez profondément à cela. Vous pourrez alors comprendre pourquoi des techniques aussi simples peuvent vous aider.

Si la spiritualité était une réalisation, alors, bien sûr, elle serait difficile — non seulement difficile, mais en vérité, impossible. Si la spiritualité n'était pas déjà en vous, vous ne pourriez pas l'atteindre. Vous ne I ’atteindriez jamais. Si vous n'aviez pas déjà un caractère spirituel, vous n'auriez aucune possibilité, aucun moyen de l'obtenir malgré tous vos efforts ; si vous n'aviez pas déjà en vous un caractère spirituel, vous ne pourriez pas créer en vous la spiritualité. C'est impossible.

Mais, en fait, le problème se pose exactement dans le sens inverse : vous êtes déjà ce que vous voulez atteindre. L'anéantissement du désir est déjà-là, présent en vous. Ici, maintenant, à cet instant même, vous êtes un être spirituel. L'Ultime est là. Il est en vous. Voilà pourquoi des techniques aussi simples peuvent vous aider. Ce n'est pas une réalisation, c'est une découverte. Ce que vous cherchez est caché, et caché dans les choses les plus infimes.

La « persona » n'est qu'un vêtement ; votre corps est là, caché sous les vêtements. De la même manière, votre spiritualité est là, cachée sous certains vêtements, qui sont votre personnalité. Vous pouvez enlever ces vêtements, vous mettre nu, ici et maintenant, et de la même manière, vous pouvez mettre à nu votre spiritualité. Mais vous ne savez pas quels sont les vêtements qui vous cachent. Vous ne savez même pas qu'ils vous cachent, vous ne savez pas comment vous dévêtir. Vous portez ces vêtements depuis si longtemps — des vies entières — et vous vous êtes tellement identifiés à eux que vous ne savez même pas que ce sont des vêtements. Vous croyez qu'ils sont réellement votre être ; c'est le seul et véritable obstacle.

Imaginez que vous possédez un trésor, mais parce que vous l'avez oublié ou parce que vous ne savez pas encore que c'est un trésor, vous continuez à mendier dans les rues. Vous êtes un mendiant. Si quelqu'un dit à ce mendiant : « Cherche dans ta maison ; tu n'as nul besoin de mendier ; tu peux devenir empereur à l'instant même. », le mendiant va certainement lui répondre, « Quelles sont ces sottises ! Comment pourrais-je devenir empereur à l'instant même ? Je mendie depuis des années et je suis toujours aussi pauvre, et même si je mendiais pendant des vies entières, je ne pourrais toujours pas être empereur. C'est absolument ridicule. »

Cela semble impossible. Le mendiant ne peut le croire. Pourquoi ? Parce que la mendicité est une longue habitude. Mais, si le trésor est simplement caché dans la maison, il suffit de creuser un peu, de soulever un peu de terre, et le trésor apparaîtra. Et le mendiant deviendra empereur. »

Voilà. C’est tout pour le moment. La suite au prochain numéro. Amitiés à tous.