jeudi 2 février 2017

Compte rendu de « Mentalisme en action » de Philippe Peytroux (deuxième partie)





Une des leçons de vie d'Anthony Robbins, un des grands représentants de la programmation neuro linguistique



La plupart des mentalistes, dont Philippe Peytroux, sont d'accord avec cette idée : placer une femme sur un piédestal, c'est la perdre. C'est même, quelque part, se perdre soi-même. C'est comme s'autosuggestionner :
« Elle est meilleure que moi, je ne la mérite pas. »

La société nous pousse à admirer la femme, faisant naître chez l'homme un sentiment d'impuissance se traduisant par un manque de confiance en lui exacerbé. Nous utiliserons ici des techniques utilisées en PNL ainsi qu'en hypnose. Vous agirez de manière positive sur votre inconscient et changerez peu à peu votre système de croyances.

Car oui, ce sont vos croyances et vos expériences passées qui vous poussent à agir et penser de la mauvaise manière. Prenons un exemple : « Toutes les femmes me repoussent ! ».
C'est un bon exemple de croyance limitative : on appelle ça de la généralisation. Les individus prétendant que toutes les femmes les rejettent ont connu des échecs avec seulement certaines d'entre elles, leurs croyances se fondent sur ces échecs.

Dans ce cas-là, j'ai envie de poser certaines questions : « Toutes les femmes te repoussent, tu as donc tenté avec toutes ? De quelle manière as-tu abordé ces femmes ? As-tu compris ce qui ne fonctionnait pas ? »
La pensée négative engendre du négatif. Imaginez un boxeur dire, juste avant son entrée sur le ring : « Bon, de toute façon je vais perdre, je suis le boxeur le plus nul, j'ai perdu mes deux derniers combats, ça ne sert à rien. »
C'est alors un cercle vicieux. Le boxeur d'en face pourrait penser : « J'ai perdu mon dernier combat, mais je me sens en forme aujourd'hui et le boxeur d'en face est moins bon que moi, je vais tout donner. »

Retenez qu'en PNL, « Les échecs n'existent pas, ce sont juste des feedbacks » (aussi appelés expériences nourrissantes). Vous n'avez pas échoué, vous avez commis des erreurs. Apprendre de ses erreurs, c'est ça qu'il faut retenir.

Puis il faut recommencer, recommencer, jusqu'à trouver la bonne stratégie. Imaginez : si vos parents avaient décidé de cesser de vous apprendre à marcher car vous êtes tombé au premier essai, nous marcherions tous à quatre pattes dans les rues !
Il est également à noter que l'éducation joue un rôle important dans la construction de nos croyances, positives ou non.

Nourrissez-vous de vos erreurs, analysez-les, rectifiez votre comportement jusqu'à trouver la stratégie idéale ! Et par-dessus tout, visualisez la ligne d'arrivée, vous sentirez cette puissante envie d'aller jusqu'au bout.

Avant de connaître le succès, il faut apprendre à comprendre son environnement, ses règles et à modifier son schéma comportemental afin d'être efficace et de rencontrer le succès.
Pour gagner, il faut les meilleurs outils, il faut s'adapter à son environnement, et également garder une attitude positive, croire en son objectif et, pourquoi pas, trouver des alliés qui nous permettront d'y parvenir !

En fin de compte, tout est une question de mental : si vous croyez en quelque chose, n'ayez pas peur des obstacles ; franchissez-les. Vous vous rendrez compte que le plus important au final n'est pas le résultat, mais le chemin parcouru pour y arriver.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

Compte rendu d’"Atteindre l’excellence" de Robert Greene «Absorber le pouvoir des maîtres : la dynamique du mentor» (première partie).




 Alexandre et Aristote
  

Cet article porte sur le chapitre 3 du livre Atteindre l’excellence de Robert Greene, « Absorber le pouvoir des maîtres : la dynamique du mentor ». Il fait suite à celui-ci, qui parlait de la quatrième stratégie pour identifier l’œuvre de sa propre vie. Il y a en tout 5 stratégies détaillées par Greene pour découvrir sa vocation. Le chapitre 2 parle de l’apprentissage idéal, se soumettre à la réalité, avec des parties très importantes : « Élargir ses horizons », « Faire confiance au processus », « Aller au-devant de la souffrance et de la résistance », « Apprendre de ses échecs », etc.

La vie est courte : on ne dispose que d’un temps limité pour apprendre et faire preuve de créativité. Sans encadrement, on peut perdre de précieuses années à glaner des connaissances pratiques auprès de différentes sources. Mieux vaut suivre l’exemple des maîtres de tous les temps et trouver le mentor idoine. 

La relation entre un mentor et son protégé est la forme d’apprentissage la plus efficace et la plus féconde. Un mentor digne de ce nom sait comment lancer des défis à son protégé et lui apprendre à se concentrer. On assiste à un transfert de connaissances et d’expériences. Le mentor juge de façon immédiate et réaliste le travail de l’élève qui peut ainsi s’améliorer rapidement. Celui-ci assimile, grâce à l’intensité de la relation interpersonnelle, un mode de pensée nouveau qui a beaucoup de pouvoir et est adapté à sa personnalité individuelle. Choisissez le mentor  qui correspond le mieux à vos besoins et vous rapproche de l’œuvre de votre vie. 

Une fois que vous aurez assimilé ses connaissances, vous devez les dépasser et sortir de l’ombre du maître. L’idée est de le dépasser sur le plan de la maîtrise.

Les grecs connaissaient bien ce processus du mentor et de l’élève : ainsi le philosophe Aristote a été le mentor d’Alexandre le Grand et Socrate celui de Platon.

Je vous parlerai dans un prochain article de tout autre chose. Amitiés à tous.