mardi 31 janvier 2017

Compte rendu de l'émission à laquelle j'ai participé sur la radio télévision Internet BTLV (Bob dit toute la vérité) pour présenter mon livre "Initiation au mentalisme, à l'hypnose et à la mnémotechnie".




 Vous pouvez avoir 15 minutes d'écoute gratuite sur le podcast de l'émission.

Dans l’émission à laquelle j’ai participé pour BTLV (Bob dit toute la vérité), la radio télévision sur Internet qui traite de l’inexpliqué, pour présenter mon livre Initiation au mentalisme, à l’hypnose et à la mnémotechnie, j’ai cité et évoqué (entre autres) :

Pour le thème du mentalisme 

1.       La double réalité
2.       La programmation neuro linguistique
3.       Le cold reading
4.       Le grand prestidigitateur français du dix-neuvième siècle Robert-Houdin
5.       Le livre Les secrets des mentalistes de Pascal Le Guern et Tibor le mentaliste
6.       Le mentaliste anglais Derren Brown
7.       Le mentaliste français Giorgio et ses spectacles Mental expert 1 et Adopte un mentaliste
8.       Le mentaliste français Julien Losa
9.       Le mentaliste français Viktor Vincent et son spectacle Emprise
10.   Le scientifique et parapsychologue Russell Targ
11.   Les conseillers du mentaliste Giorgio : Sylvain Vip et Maxime Schucht

Pour le thème de l’hypnose
1.       Jean-Emmanuel Combe et son livre La voix de l’inconscient
2.       L’écrivain Didier van Cauwelaert, auteur du Dictionnaire de l’impossible
3.       L’hypnose de rue (street hypnose)
4.       L’hypnose ericksonienne
5.       L’institut de formation à l’hypnose ericksonienne, ARCHE.
6.       La règle des 4 A en hypnose : Accord, Annonce, Application, Accompagnement
7.       Le formateur en hypnose de rue, Bertrand Millet
8.       Le meilleur hypnotiseur actuel de langue française, Hervé Barbereau
9.       Le plus grand hypnothérapeute du vingtième siècle, Milton Erickson

Pour le thème de la mnémotechnie
1.       La méthode des lieux
2.       La table de rappel
3.       Le mnémotechnicien Benoît Rosemont et son livre Mémento de la mémoire
4.       Le mnémotechnicien Tony Buzan
5.       Les championnats du monde de mémoire
6.       Les palais de mémoire

Pour une émission qui durait seulement 1 heure, 26 points abordés, ce n’est pas négligeable (mais il faudrait encore plus de temps) et cela donne quand même une information maximale.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

lundi 30 janvier 2017

6 principes clés de la programmation neuro linguistique (deuxième partie) : la réalité est plus vaste que ce que l'on perçoit.




Déjà, les shadoks étaient au courant



Je poursuis mes articles sur la programmation neuro linguistique. Il y a six principes clés en PNL que je vais détailler. J'aborde aujourd'hui le deuxième principe, la réalité est plus vaste que ce que l'on perçoit ou "Une carte n'est pas le territoire"

1) La parole crée les idées dans le réel.
2) La réalité est plus vaste que ce que l’on en perçoit.
3) Notre existence est à l’image de notre vision du monde.
4) Nos limites sont en nous.
5) Chacun de nous fait le meilleur choix possible.
6) Chacun de nous possède les ressources nécessaires pour vivre heureux.

2) La réalité est plus vaste que ce que l’on en perçoit.
Nos idées proviennent d’un univers bien plus vaste que celui que l’on perçoit consciemment. Comme le disait le fondateur de la « sémantique générale », Alfred Korsybski, « Une carte n’est pas le territoire. » : nous ne discernons qu’une petite partie du monde. Par exemple, le chien sent plus d’odeurs que nous, l’aigle voit bien mieux que nous et nous ne voyons d’ailleurs pas toutes les couleurs possibles (ni les ultraviolets, ni les infrarouges par exemple) et tout est comme cela. Nous nous sommes forgés, depuis tout petit, une carte du vaste territoire qui nous entoure. Mais cette carte n’est justement qu’une carte, pas la réelle réalité, que nous ne pouvons pas même imaginer. Ainsi :

a) Nous « construisons » notre réalité, notre carte, avec les éléments qui nous sont accessibles au plan sensoriel (les images, les sons, les sensations), avec notre éducation et toutes les idées que nous avons eues sur le monde.

b) Cette carte ne peut donc être qu’une représentation adaptée, personnelle, du territoire (la « réelle réalité »).

c) Il n’existe ainsi pas de carte plus vraie qu’une autre ; chacun a sa vision du monde, voilà tout, même si celle-ci est très différente de la nôtre, on ne peut pas dire pour autant qu’elle soit fausse, elle est juste différente.

d) On ne peut pas connaître la carte du monde de quelqu’un d’autre sans l’interroger précisément dessus ; attention aux interprétations que l’on fait souvent sans même s’en rendre compte : pour savoir ce que pense l’autre, il faut lui demander, il n’y a pas d’autre solution.

e) Même le langage est une carte, car un mot ou une phrase n’est pas le message lui-même, c’est son porteur. « Bonjour » par exemple ne se dit pas de la même façon dans toutes les langues mais l’intention de dire « Bonjour » est bien le même message porté par les différents mots.

Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous.

6 principes clés de la programmation neuro linguistique


Une autre présentation des principes ou présupposés de la PNL



Je poursuis mes articles sur la programmation neurolinguistique. Il y a, selon moi, six principes ou présupposés clés en PNL que je vais vous détailler.

1) La parole crée les idées dans le réel.
2) La réalité est plus vaste que ce que l’on en perçoit.
3) Notre existence est à l’image de notre vision du monde.
4) Nos limites sont en nous.
5) Chacun de nous fait le meilleur choix possible.
6) Chacun de nous possède les ressources nécessaires pour vivre heureux.

1) La parole crée les idées dans le réel.
Au début de toute chose, il y a l’idée de cette chose. Et cette idée, somme toute, n’est qu’un rêve en attente, un espoir. Il faut quelque chose pour l’aider à descendre dans le monde bien concret et matériel qui est le nôtre. C’est difficile à comprendre mais la parole réalise cette idée, elle la rend réelle (créant ainsi notre réalité). Comme si le fait d’exprimer nos pensées les densifiait. 

Dans ce processus, l’idée perd souvent de son ampleur, un peu comme un rêve, extrêmement précis quand on le rêve, et dont on ne se souvient que de quelques bribes une fois réveillé. Mais au moins, on en a rapporté quelque chose, comme un petit morceau d’un autre monde, quelque chose qui va pouvoir germer ici et maintenant dans notre réalité et faire grandir notre vie. 

Pour cela, il faut donc parler de son idée, soit à voix haute pour soi-même, soit l’exposer à des amis de confiance. Ainsi elle se dépliera (comme un papier sur lequel on n’aperçoit rien au début, que l’on déplie peu à peu et qui progressivement nous révèle du texte que l’on n’avait pas vu au départ), se développera dans le réel, vous pourrez voir de manière concrète ce qu’il vous sera nécessaire de faire matériellement pour qu’elle se réalise et vous discernerez mieux les éventuels obstacles qu’il vous faudra éliminer pour faire aboutir votre projet. Les amis consultés vous suggéreront des modalités de mise en œuvre de votre idée auxquelles vous n’aviez pas pensé. Cette idée aura changé de sphère : même si elle n’est pas encore immense, elle sera passée de la sphère de l’esprit à la sphère de la réalité. 

Vous pourrez ensuite la faire transiter vers la sphère de l’écrit en la notant sur un calepin et en ajoutant tout ce qui vous vient à l’esprit pendant une durée seulement de 10 minutes. Finalement, vous avez encore la possibilité de la faire passer dans une nouvelle sphère, la sphère du livre, en la tapant sur votre traitement de texte. Ce passage de sphère, à chaque fois, développera, fera grandir et rendra plus ferme votre idée.

Parler aidera donc les idées à ne plus être seulement que des idées. Parler les matérialisera, les mettra en place, les dépliera et en révélera les détails avec précision.

Souvenez-vous que ce thème est abordé symboliquement  par différentes religions (et pour moi cela corrobore ce premier principe de la PNL).

1) La Genèse (1 :3) de l’Ancien Testament raconte que Dieu prononce une phrase: « Que la lumière soit » et la lumière est créée. La lumière est dans l’esprit de Dieu et, par une seule parole, il l’introduit dans le réel.

2) L'Évangile selon Saint Jean (1 :1)  commence par ces mots : « Au commencement était la parole, et la parole était avec Dieu, et la parole était Dieu. ». Ce qui signifie que la parole est créatrice comme l’est Dieu.


Voilà. C’est tout pour le moment. Amitiés à tous

samedi 28 janvier 2017

Extrait de mon livre "Jorge Luis Borges, une autre littérature" (cinquième partie).





Une autobiographie très lacunaire


Aujourd’hui, comme je suis très fatigué et que j’ai en plus plein de choses à faire, je vais me contenter de vous proposer un extrait (le cinquième) de mon livre Jorge Luis Borges, une autre littérature. Cet article fait suite à celui-ci.


Du poète d’avant-garde
à l’écrivain international



JEUNESSE DANS LE QUARTIER DÉFAVORISÉ DE PALERMO


Jorge Luis Borges naît le 24 août 1899, au 840 rue Tucumán, en plein cœur de l’actuel Buenos Aires. Il est le fils de Jorge Guillermo Borges et de Leonor Acevedo Haedo. Du côté de ses deux parents, il a des aïeux célèbres, en particulier des militaires qui se sont illustrés dans les luttes pour l’indépendance de l’Argentine. Son père est avocat, mais donne aussi des cours de psychologie en anglais à l’Ecole normale des langues modernes. En effet, la grand-mère paternelle, Fanny Haslam, est née dans le Staffordshire et s’exprime presque exclusivement dans cette langue, ce qui influencera très fortement son fils ainsi que son petit-fils. Le père de Borges sera, en 1924, le premier à adapter en espagnol, pour la revue Proa, les Rubaiyat d’Omar Khayyâm, un poète mystique persan, à partir du texte d’un érudit anglais, Edward Fitzgerald. Il sera aussi l’auteur d’un roman, El caudillo, de nouvelles et de poèmes. En 1901, deux événements importants surviennent dans la vie de Jorge : sa famille déménage vers le quartier de Palermo, alors considéré comme faisant partie de la banlieue pauvre de Buenos Aires, dans une grande maison située au 2135 de la rue Serrano, et il lui naît le 4 mars une petite sœur, Leonor Fanny, que tout le monde appellera Norah. Ce quartier sera très présent dans l’œuvre de Borges, notamment dans son essai sur l’écrivain Evaristo Carriego et dans deux poèmes, Le Retour (Ferveur de Buenos Aires) et Elégie des portails (Cuaderno San Martin).

Borges apprend naturellement à lire en anglais : il raconte, dans son Essai d’autobiographie, que le premier roman qu’il eut entre les mains fut Huckleberry Finn. Puis il découvre des auteurs comme le capitaine Marryat, Wells, Poe, Stevenson, Dickens, Carroll, Cervantes. Il se passionne pour Les Mille et Une nuits dans la traduction de Burton, mais doit les dévorer en cachette car ce livre est considéré comme obscène. Il lit en espagnol les romans d’Eduardo Guttiérez, qui mettent en scène des mauvais garçons (les desperados), comme Juan Moreira, mais aussi son livre Siluetas militares, où est décrite la mort glorieuse du colonel Borges, un de ses ancêtres. Il déclare à son père sa vocation d’écrivain dès l’âge de six ans et, en 1906, rédige son premier texte recensé, La visera fatal (La Visière fatale), en espagnol archaïque à la manière de Cervantès ! Il compose en anglais un petit traité sur la mythologie grecque, plagié d’après l’auteur lui-même sur le Dictionnaire classique de John Lemprière. Puis en 1908, il traduit de l’anglais à l’espagnol la nouvelle d’Oscar Wilde Le Prince heureux. Elle est publiée dans un journal de Buenos Aires, El Pais. Leur premier prénom étant identique, tout le monde croit qu’il s’agit d’une traduction réalisée par son père. A treize ans, Borges écrit également un petit récit, El rey de la selva (Le Roi de la forêt).

Il lui faut aussi la même année rentrer contre son gré à l’école primaire. Il en gardera un souvenir amer toute sa vie, du fait des mauvais traitements infligés par ses camarades, qui le considéraient comme un «intellectuel» et qu’il percevait comme des «voyous ». Les vacances se passent en revanche dans le bonheur et les jeux enfantins avec sa sœur Norah, chaque mois de février à Adrogué, à vingt kilomètres au sud de Buenos Aires. Le nom de cette petite cité reviendra souvent par la suite dans l’œuvre de l’écrivain.

Après avoir terminé son école primaire, Borges intègre le collège Manuel Belgrano. Ces désagréables années d’études s’interrompent lorsque la famille doit partir le plus rapidement possible pour la Suisse. En effet, le père de Borges, pourtant encore jeune (quarante et un ans),connaît d’énormes problèmes de vue du fait d’une maladie héréditaire, au point de ne plus pouvoir lire les documents qu’il doit signer. Il préfère prendre sa retraite et se rendre dans ce pays pour consulter un ophtalmologue de renommée internationale.

Voilà. C'est tout pour le moment. Amitiés à tous.