mercredi 19 octobre 2016

Compte rendu des Mardis de la magie du 18 octobre 2016




Les mardis de la magie


Les mardis de la magie ont lieu depuis des années tous les quinze jours le mardi à 20 heures au Théâtre du Gymnase Marie Bell dans le dixième arrondissement de Paris. A chaque fois, quatre magiciens de renom ou des pratiquants chevronnés d’arts annexes (mentalisme, ventriloquie, duos de télépathes, etc.) présentés par Stéphane Lydo vous proposent soit une partie de leur spectacle, soit un nouveau numéro.  Le paiement se fait au chapeau (vous donnez ce que vous désirez).

Aujourd’hui mardi 18 octobre, la soirée a commencé avec du close-up effectué dans le public par Arny Ka qui est  magicien et clown le week-end au jardin d’acclimatation.

Fabrice Haudecoeur débute le spectacle avec son numéro de magicien comique. Il est capable de tout : effectuer des prouesses avec son ventre, échanger subrepticement une carte avec une spectatrice, s’enfoncer un clou dans le nez, mais c’est aussi avec les mots qu’il joue comme le regretté Raymond Devos. Allez voir son génial et très drôle spectacle « 125 kg de délire » au théâtre popul’air du Reinitas les samedis à 17 h (36 rue Chevreau dans le vingtième).

Gilles Rollini présente ensuite deux tours de mentalisme de très haut niveau, une divination de chaises et une prédiction de chiffres. Il sera en représentation pour « Hasard ou coïncidence » au théâtre Pixel dans le dix-huitième du 3 novembre au 9 décembre. Réservez vite vos places, il n’y en aura pas assez pour tout le monde.

Laura Elko nous a proposé un formidable numéro de ventriloquie lyrique. Oui, de l’opéra dans un numéro de ventriloquie. C’était la première fois que je voyais ça et j’ai été soufflé. Et en plus, c'est drôle. Elle présente son one woman show « Enfin vieille » au théâtre Saint-Martin tous les vendredis et samedis soirs à 21 h 30.

Pour terminer, le magicien humoriste Guyom Foulon nous a proposé un extrait de son futur spectacle « Retour vers ton imagination », un show déjanté sur les super-héros. Toujours beaucoup d'imagination et de prise de risque dans ce que propose Guyom.

Si vous n'êtes pas convaincus, restez chez vous !  Mais si vous aimez la magie, la folie, rire à tue-tête, venez  tous pour les prochains mardis le 1 novembre ou le 15 novembre !
 
Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai d’un tout autre sujet dans un prochain article. Amitiés à tous.

Compte rendu de « La 50e Loi : La peur est votre pire ennemie » de Robert Greene et 50 cent, chapitre 2, Tout s’approprier : être autonome (première partie)







"Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière.
 Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même."
Bouddha



Robert Greene, un auteur très connu de développement personnel, a coécrit cet ouvrage La 50 e loi : la peur est votre pire ennemie avec un rappeur mondialement connu qui se fait appeler 50 cent (son vrai nom est Curtis James Jackson III) et qui est un ancien dealeur de drogue.

Lorsque vous travaillez pour les autres, vous êtes à leur merci. Ils possèdent votre travail. Ils vous possèdent. Votre créativité est réprimée. Ce qui vous garde dans cette situation, c’est la peur de nager tout seul et de vous noyer. Vous devriez au contraire avoir peur de ce qui vous arrivera si votre pouvoir dépend du bon vouloir des autres, de l’approbation des autres (voir Vos zones erronées de Wayne Dyer, chapitre 3 « Vous n’avez pas besoin de l’approbation des autres. »). Dans chaque décision tactique de la vie, vous devez avoir pour but de vous aménager un coin à vous. Lorsque vous possédez quelque chose, vous avez quelque chose à perdre, vous devenez plus motivé, plus vivant. Le pouvoir suprême est de ne dépendre que de soi-même, d’être soi-même (Bouddha a dit par le passé : « Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. »).

50 cent affirme : « La nature humaine est ainsi faite que l’on ne peut pas honorer un homme faible ; tout au plus a-t-on pitié de lui, et encore pas longtemps si des signes de pouvoir ne se manifestent pas. » Il explique que l’on vient au monde avec les seuls véritables biens qui comptent : un corps ; un temps à vivre ; une énergie, des pensées et des idées propres et l’autonomie. Mais au fil des ans, on tend à abandonner tout ça. On passe des années à travailler pour d’autres, on se laisse posséder.

Il faut repenser la notion même de propriété. On peut avoir des biens matériels en abondance mais, si l’on a toujours besoin des autres pour être aidé et guidé, si l’on dépend de l’argent ou de leurs ressources, alors on finira par tout perdre quand on se fera trahir, que l’adversaire frappera ou que, par impatience, on se lancera dans un  projet imprudent. La véritable propriété vient de l’intérieur. Elle s’appuie sur le mépris de tout et tous ceux qui limitent votre mobilité, sur la confiance en vos propres décisions et sur le fait de consacrer votre temps à toujours apprendre et toujours vous améliorer. C’est grâce à cette posture intérieure de force et d’autonomie que l’on est vraiment capable de travailler pour soi et de ne jamais regarder en arrière.

Finalement, certaines personnes comme 50 cent (ou moi) en sont tout naturellement venues à remettre en question ceux qui nous dirigent et la qualité de l’information que déversent les médias traditionnels. Elles n’acceptent plus ce qu’elles acceptaient par le passé.

L’ancien dealeur a constaté que dans ce monde chacun est guidé par son intérêt personnel. Il est naturel que les gens pensent en premier lieu à eux-mêmes et à leurs projets. La dureté de cette réalité s’estompe parfois quand un de nos proches a un geste amical ou désintéressé vis-à-vis de nous ; nous attendons alors davantage de soutien… jusqu’au jour où, tôt ou tard, nous sommes déçus. On est en réalité plus seul qu’on s’imagine. Cette prise de conscience ne doit pas être une source de peur mais de liberté. Quand on s’aperçoit que l’on peut se procurer des choses tout seul, on ressent un sentiment de libération. On n’attend personne pour faire ceci ou cela en notre faveur, car cette attente n’amène que ressentiment et colère. On acquiert la certitude de pouvoir se tirer seul de toute situation défavorable.

Voilà. C’est tout pour le moment. Je parlerai de la suite du deuxième chapitre « Tout s’approprier : être autonome » de La 50e Loi, la peur est votre ennemie dans un prochain article. Amitiés à tous.