lundi 12 septembre 2016

Compte rendu de « Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls », Filtre mental : garder l'esprit ouvert, neuvième erreur dans nos pensées




Sans commentaire


Je vais traiter aujourd’hui de l’erreur n° 9 de nos pensées : « Filtre mental : garder l’esprit ouvert » décrite dans le livre Les thérapies comportementales et cognitives pour les Nuls. Les erreurs dans nos pensées, selon les auteurs, Rob Willson et Rhena Branch, sont au nombre de douze. J’ai traité la  huitième erreur sur le problème des obligations dans cet article.

Le filtre mental est un mode de traitement de l’information qui consiste à ne retenir que des données compatibles avec une croyance. Ce processus s’apparente au filtre apposé sur l’objectif d’un appareil photo qui ne laisse passer que certains types de lumière. Les informations incompatibles tendent à être ignorées. Si vous vous reconnaissez dans l’un des exemples suivants, vous commettez une erreur de « filtrage mental » :

1) Vous pensez être nul et vous vous focalisez donc sur les erreurs que vous commettez au travail et vous occultez vos réussites. A la fin de la semaine, vous êtes souvent déçu par votre manque de succès mais c’est probablement en grande partie dû au fait que vous ne prêtez pas attention à vos succès.

2) Vous vous trouvez peu sympathique et ne manquez pas de vous le redire à chaque fois qu’un de vos amis ne vous rappelle pas ou semble trop occupé pour vous voir. Vous avez tendance à ne pas tenir compte de l’accueil chaleureux que vous réservent les autres, ce qui renforce l’image que vous avez de vous-même.

Pour combattre le filtrage mental, penchez-vous de plus près sur les situations qui vous dépriment. Faire l’effort de recueillir des preuves qui vont à l’encontre de vos pensées négatives peut vous aider à corriger votre mode de traitement des informations. Essayez ceci :

1) Examinez vos filtres attentivement. Par exemple, passez-vous vos succès au filtre du « Je suis nul » ? Si c’est le cas, seules les informations liées à l’échec passent. Si, dans la même semaine, vous êtes amené à considérer sans filtre les succès d’un ami, vous jugerez sans doute sa réussite bien plus importante.

2) Réunissez des preuves. Imaginez-vous en train de recueillir des preuves pour un procès au cours duquel vous devez démontrer que vos pensées négatives sont fausses. Quelles preuves apporterez-vous ? Par exemple, est-ce que l’affirmation selon laquelle vous êtes antipathique tiendrait devant un tribunal contre les témoignages chaleureux de vos amis en votre faveur ?

Si vous n’assimilez que les informations conformes à votre mode de fonctionnement, vous pouvez très facilement finir par toujours penser de la même façon. Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas le côté positif de vous-même ou de vos expériences qu’il n’existe pas.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. Je développerai la dixième erreur commune de nos pensées dans  un prochain article.