vendredi 15 avril 2016

Compte rendu de « Prisme, les couleurs du mentalisme » par Max Maven (deuxième partie, « Le livre bleu », étude du tour « Désir »)






Le théâtral et génial mentaliste Max Maven



Pour une présentation du mentaliste Max Maven, vous pouvez vous référer à cet article de mon blog.

Effet : Vous déclarez : « L’une des régions les plus fascinantes de la psyché humaine est sûrement la partie qui traite du désir. Je vais tenter ce soir une exploration de cette zone de l’esprit étrange et irrationnelle qui permet également d’illustrer l’un des plus intéressants aspects de la façon dont nous pensons. »

A la suite de cette introduction, le mentaliste distribue une demi-douzaine de ses cartes de visite et des stylos à autant de spectateurs. Il poursuit ainsi son discours : « Avant que vous n’écriviez quoi que ce soit, je voudrais que chacun d’entre vous se plonge dans sa propre mémoire et se concentre sur un lieu dans lequel il a déjà voyagé dans le passé.

Cependant, je vais faire une exception, vous monsieur. Je voudrais que vous concentriez sur une ville dans laquelle vous n’êtes jamais allé, mais que vous aimeriez visiter. Tandis que vous concentrez votre esprit sur cet endroit, ressentez votre propre désir d’y être. C’est ce désir qui sera la clé de notre expérience. »

Cinq personnes vont maintenant écrire le nom d’un endroit qu’elles ont déjà visité dans le passé. Une autre va inscrire le nom d’un lieu dans lequel elle n’a jamais mis les pieds.

Les spectateurs notent donc chacun un lieu sur leurs cartes et celles-ci sont données au mentaliste qui les tient faces en bas, écriture cachée. 

Le mentaliste retourne une première carte et la montre au public et on peut y lire par exemple : « Paris ». « Ah Paris ! La capitale de la France. La ville lumière. Je sens que cette ville a joué un rôle dans une expérience significative de la vie de quelqu’un, mais je ne ressens pas cette présence particulière du désir dont nous avons parlé. Celui qui a écrit ça est effectivement déjà allé à Paris. Donc je suis sûr que vous (en désignant le spectateur qui a  choisi une ville où il n’est jamais allé) n’avez pas pensé ça. D’un autre côté je ressens très précisément la sensation que vous (en désignant un autre spectateur) y avez vécu quelque chose de mémorable ». Le magicien tend la carte à son propriétaire. La divination est exacte.

Cette procédure est ensuite répétée pour les quatre cartes suivantes. Comme par hasard aucun des cinq premiers spectateurs n’est celui « plein de désir ».

Le mentaliste déclare alors : « Il ne me reste plus qu’une carte ». Et ensuite, sans regarder la face de la carte, il décrit l’endroit désiré, celui auquel a pensé le sixième spectateur et dans lequel il n’a jamais mis les pieds.

 Explication : Cette routine combine trois classiques du mentalisme : le test « Les vivants et les morts », l’effet « Pseudo-psychométrie » d’Annemann (Mentalisme pratique p. 212 : d’après l’auteur, ce tour « est un des plus grands effets mentaux qui ait été inventé ») et la divination d’un message caché. Deux informations sont nécessaires pour réaliser cette routine : 

1) Vous devez pouvoir identifier le propriétaire de chaque carte. Les cartes sont tout simplement marquées. Elles sont distribuées aux six spectateurs dans l’ordre du marquage de telle façon que, comme dans toutes les versions de Pseudo-psychométrie, vous puissiez par la suite identifier le propriétaire de chaque carte. 

2) Vous devez également être capable de lire ce qui est écrit sur l’une des cartes sans que votre auditoire ne le sache.

Pour la suite de l’explication du tour, achetez Prisme, les couleurs du mentalisme par Max Maven.

Voilà. C’est tout pour aujourd’hui. La suite au prochain numéro comme dans les romans-feuilletons du dix-neuvième siècle ou les séries télévisées américaines  actuelles. Amitiés à tous.