jeudi 31 mars 2016

11 des croyances irrationnelles qui gâchent notre vie selon le psychologue Albert Ellis (troisième partie)

Albert Ellis, un des pères des thérapies cognitivo-comportementales




Le site Internet Rincon del Tibet a publié la liste des 11 croyances irrationnelles qui gâchent la vie des êtres humains selon le psychologue américain Albert Ellis. Je les ai traduites, d’abord parce qu’elles sont très pertinentes, ensuite par qu’elles ont profondément influencé un psychologue qui me passionne et dont j’ai beaucoup parlé dans ce blog, Wayne Dyer (voir son livre Vos zones erronées).
Cette liste, pour des raisons de commodité de lecture sur Internet, fait l’objet de plusieurs articles.

Voici la suite des 11 croyances irrationnelles :


8. Nous devons rechercher l'indépendance à tout prix.
En réalité, il est normal de dépendre des autres : nous ne vivons pas seuls et nous ne pouvons pas tout faire tout seuls. Les problèmes surviennent quand cette dépendance est plus élevée que la normale et, pire encore, quand les autres commencent à décider et à penser pour nous. Cependant, dans un équilibre sain, toute aide extérieure doit être bien accueillie.

 9. Il est nécessaire de laisser tout le passé derrière soi.
Le passé est toujours décisif dans le présent et dans l'avenir. Mais il ne doit pas limiter de manière significative notre vie. Le passé peut devenir une excuse courante pour ne pas changer ce qui doit être changé.
 
10. Il faut essayer de changer les gens pour qu’ils s’améliorent.
Il est nécessaire d’accepter dans notre vie qu’il ne nous appartient pas de changer la manière d'être des autres personnes. Il faut s'impliquer seulement jusqu’au point que l’autre personne permet.
Selon Ellis, nous approprier les problèmes des autres peut être une excuse pour ne pas faire face à nos problèmes personnels. Le respect du libre arbitre de chacun est extrêmement important pour avoir des liens sains avec les autres.

11. Cherchez la perfection.
Parler en termes de certitudes ou de vérités absolues ne convient pas à l’être humain. Ni pour ses déclarations, ni pour ses décisions, ni pour ses actions. Par conséquent, il n'y a pas de solutions parfaites, mais certaines sont un peu plus appropriées que les autres. Décider de la plus faisable et la plus sûre est toujours un bon point de départ. 

Voilà. C'est tout pour aujourd'hui. Amitiés à tous.